Le nouveau service de voitures partagées Miles débarque à Bruxelles
Depuis ce mardi, il est possible de recourir au service de voitures partagées Miles pour se déplacer à Bruxelles. Celui-ci prévoit un paiement au nombre de kilomètres parcourus, et non à la minute. Il est également possible de réserver des voitures à l’heure ou à la journée. La société allemande d’autopartage, qui est déjà active à Gand, prévoit de s’étendre à Anvers prochainement, a-t-elle annoncé mardi.
L’entreprise va déployer une flotte d’environ deux cents Opel Corsa. D’autres modèles, notamment électriques, suivront dans les semaines et les mois à venir, assure-t-elle. Des trajets depuis et vers Brussels Airport à Zaventem sont également possibles, de même que des voyages “city-to-city” entre Bruxelles et Gand, où le service a déjà été lancé, et, d’ici quelques semaines, entre la capitale et Anvers.
Les voitures partagées sont disponibles 24h/24 et 7j/7 et ne dépendent pas d’un emplacement fixe. La facturation se fait sur la base des kilomètres parcourus au lieu des minutes. Il existe également des tarifs journaliers jusqu’à 30 jours. Miles explique avoir choisi la Belgique comme premier marché étranger par l’essor de l’autopartage.
Selon les derniers chiffres de l’ASBL flamande Autodelen.net, le pays comptait déjà 194.000 utilisateurs début 2022, soit 2,5% des Belges détenteurs d’un permis de conduire. Aujourd’hui, sept fois plus de Belges tirent parti de l’autopartage par rapport à il y a cinq ans.
Pour chaque ville, l’entreprise allemande introduit également une “voiture de charité”, indiquée comme telle dans l’application mobile. Les recettes provenant de la location de ces voitures sont entièrement reversées à une association caritative locale.
A Bruxelles, il s’agit d’un projet de la Croix-Rouge au profit des sans-abri. “Les voitures partagées font partie de l’avenir de la voiture en ville.
Elles permettent ainsi aux familles d’avoir accès à une voiture sans avoir à en supporter tous les coûts. D’autre part, elles encouragent une utilisation consciente de la voiture, en ne l’utilisant que lorsqu’il n’y a pas de bonnes alternatives”, commente la ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt.