Le nombre de demandeurs d’emploi en Wallonie se rapproche de celui d’avant crise
La Wallonie comptait en juin un total de 193.384 demandeurs d’emploi inoccupés, ce qui marque une nouvelle diminution mensuelle et se rapproche du nombre de personnes à la recherche d’un travail avant que la crise sanitaire ne passe par là, indique vendredi le Forem, l’office wallon de l’emploi.
Le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés en Wallonie a baissé de 6,6% par rapport à juin 2020. Parmi eux, se trouvent 125.138 personnes en demande d’une allocation, 28.298 jeunes en stage d’insertion (période imposée à la fin des études avant de pouvoir prétendre à une allocation), 29.599 demandeurs inscrits obligatoirement et 10.349 inscrits librement.
En un mois, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 1.380 personnes et en un an de 13.775 unités. La demande d’emploi recule dans toutes les tranches d’âges et la diminution est la plus prononcée chez les jeunes. Ainsi, le nombre de personnes âgées de 25 à moins de 30 ans en recherche d’un emploi a baissé de 11,8% et celui des moins de 25 ans de 11,5%, par rapport à l’an dernier.
Le nombre de personnes dont l’inoccupation est inférieure à six mois ou comprise entre six mois et un an diminue tandis que la demande d’emploi à longue durée, elle, augmente par rapport à l’an dernier. A l’exception notable des personnes recherchant un emploi depuis cinq ans et plus dont le nombre diminue.
Le taux de la demande d’emploi se situe à 12,1% de la population active wallonne, soit le même niveau qu’il y a deux ans. Fin juin 2020, il était de 13%.
Du côté des offres d’emploi, celles-ci sont en hausse, avec 39.688 annonces diffusées en juin, soit 55% de plus qu’un an auparavant. S’y ajoutent 12.895 offres venant d’un autre service public de l’emploi. Les plus fortes croissances du nombre d’offres d’emploi concernaient les secteurs de l’horeca, des services collectifs, sociaux et personnes, de l’énergie, de l’administration publique ainsi que de la santé et l’action sociale. Dans le secteur manufacturier aussi, les besoins de main d’oeuvre sont en hausse, principalement dans l’industrie textile et l’habillement ainsi que dans les industries agricoles et alimentaires, relève le Forem.