Le groupe automobile belge Punch dévoilé un projet de voiture à hydrogène
Basé à Deurle, en Flandre orientale, le groupe automobile belge Punch a dévoilé mardi un projet de voiture à hydrogène susceptible de générer 2.000 emplois directs sur l’ancien site Nissan de Barcelone, pour lequel il entend consacrer 650 millions d’euros jusqu’en 2027.
Le groupe automobile Punch, qui a déposé une offre de reprise pour les trois usines catalanes de Nissan (Zona Franca, Sant Andreu y Montcada), souhaite y développer un modèle de pick-up électrique basé sur la technique de l'”hydrogène chaud”.
Ce projet prévoit “d’utiliser pleinement l’infrastructure et les compétences existantes”, a assuré dans un communiqué l’entreprise, qui promet d’investir près de 650 millions d’euros sur le site d’ici 2027.
“Il y aura une intégration progressive de la main-d’oeuvre actuelle jusqu’à atteindre 2.000 emplois directs d’ici 2025 et un maintien des fournisseurs locaux sur sa base actuelle”, précise le communiqué.
Le constructeur automobile japonais Nissan, allié avec Renault et Mitsubishi, avait annoncé au printemps 2020 la fermeture de son usine emblématique de Barcelone, spécialisée dans la construction de véhicules tout-terrain et employant quelque 3.000 personnes.
Cette annonce avait suscité la colère des salariés et les critiques du gouvernement. Après des négociations avec les syndicats, le constructeur a finalement accepté de repousser à fin 2021 la fermeture de complexe industriel.
L’Espagne est le deuxième constructeur de voitures de l’Union européenne derrière l’Allemagne. L’automobile représente un secteur-clef pour ce pays, correspondant à 10% de son PIB.
Punch est un groupe indépendant ayant 40 ans d’expérience dans l’industrie automobile et technologique. Basé à Deurle, près de Laethem-Saint-Martin (Flandre orientale), il est détenu à 100% par la famille belge Dumarey. Le groupe emploie 1.750 personnes sur sept sites en Europe et en Asie, avec un chiffre d’affaires annuel de plus d’un demi-milliard d’euros.