Le départ de Chiquita d’Anvers dû à l’organisation du travail portuaire

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La départ de Chiquita et de ses quelque 170.000 tonnes de bananes du port d’Anvers vers celui de Flessingue (Pays-Bas) est en grande partie dû au manque de flexibilité dans l’organisation du travail portuaire, a déclaré mardi soir l’échevin anversois compétent pour le Port Marc Van Peel (CD&V).

Après plus de 30 ans de présence à Anvers, “Chiquita a décidé il y a trois ou quatre semaines de nous quitter et de rejoindre le port de Flessingue. Cela n’a rien à voir avec les salaires nets mais est plutôt dicté, et en grande partie, par des aspects tels que le changement d’équipes”, explique l’échevin.

La manutention des bananes est un travail très éprouvant. Le port d’Anvers a traité l’année passée environ 9,75 tonnes de marchandises conventionnelles, ce qui représente certes un volume limité mais constitue plus de 40% du travail portuaire.

En 2010, Anvers avait déjà perdu 750.000 tonnes de pulpe brésilienne au profit du même port néerlandais. Des coûts portuaires élevés et la question du travail avaient alors été évoqués pour justifier cette décision.

“Nous ne voulons pas seulement être un port de conteneurs mais également un port de fret. Mais il faut rendre cela possible”, dit M. Van Peel. L’échevin espère dès lors que les négociations en cours quant au statut des ouvriers du port d’Anvers pourront prochainement aboutir.

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