La Zélande s’oppose au permis environnemental octroyé au projet Ineos d’un milliard de dollars à Anvers

Le site d'INEOS Styrolution Canada Ltd, l'une des nombreuses installations de la "vallée chimique" du Canada, à Sarnia, Ontario, Canada, novembre 2021.

La province néerlandaise de Zélande va faire appel du permis environnemental octroyé à la société chimique Ineos pour la construction d’un craqueur d’éthane dans le port d’Anvers.

La province néerlandaise de Zélande craint que le projet controversé ne libère trop d’azote dans les réserves naturelles voisines de Zélande, rapporte mardi la chaîne Omroep Zeeland. “À notre avis, il n’a pas été démontré, en ce qui concerne les dépôts d’azote, qu’il n’y a pas d’effets dommageables pour nos zones Natura 2000. C’est pourquoi nous pensons que cela doit être étudié de beaucoup plus près”, a expliqué la députée provinciale Anita Pijpelink. Selon la province, c’est maintenant au gouvernement flamand de trancher.

En cas de désaccord, la Zélande pourra encore introduire un recours auprès du Conseil d’État.

Mi-décembre dernier, la province d’Anvers a accordé un permis environnemental à Ineos pour le projet d’un milliard de dollars dans le port d’Anvers.

Ce permis est subordonné à la condition que le site soit climatiquement neutre d’ici dix ans.

Le projet, baptisé Project One, représente le plus gros investissement dans la chimie européenne depuis 25 ans. Il est controversé depuis son annonce. Cent quatre-vingt-six recours ont été introduits contre la dernière demande de permis notamment par des groupes d’action et des organisations environnementales.

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