La FGTB bloque l’entrée d’Opel Anvers

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La FGTB bloque depuis ce lundi matin l’entrée de l’usine Opel Anvers. Les équipes travaillent et les fournisseurs peuvent entrer, mais le syndicat empêche les voitures produites de quitter l’usine.

“Nous voulons que le dialogue concernant la vente de l’usine reprenne”, insiste Wally Kennes (FGTB), qui participe au blocage de l’entrée. “Il y a des investisseurs, mais nous avons l’impression qu’Opel veut absolument fermer l’usine.”

Le syndicat dénonce le fait que le scénario de démantèlement de l’usine est mis en oeuvre sans concertation. “Certaines personnes se retrouvent donc déjà en grande partie au chômage alors que nous avions tous signé pour du travail jusqu’au 31 décembre”, poursuit Wally Kennes.

La FGTB bloque également l’accès au parking à la direction. Les syndicats avaient déjà bloqué la sortie des voitures cette année, entre le 20 janvier et le mois de mai.

La direction dit “ne pas bien comprendre” le blocage

“Nous ne comprenons pas bien l’action. Nous avons tenu parole à 100% et nous tiendrons encore parole dans le futur, si la FGTB le fait aussi”, a réagi lundi Ann Wittemans, porte-parole d’Opel Anvers. Le blocage des voitures produites par l’usine est contraire aux accords conclus, selon la porte-parole. “Nous attendons la réaction du management européen.”

La porte-parole souligne encore que personne n’est obligé de prendre des jours de chômage dans le scénario de fermeture de l’usine. “Dans un processus de fermeture, il est normal que certaines personnes arrêtent plus tôt que d’autres. Il y a maximum six jours de différence. Les gens peuvent choisir entre continuer à travailler et faire appel à l’arrangement avec une compensation financière. Il s’agit d’un arrangement très équilibré”, conclut Ann Wittemans.

Trends.be avec Belga

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