La FEB demande une concertation avec le gouvernement afin d’éviter une vague de faillites
La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) s’est dite soulagée vendredi soir, à l’issue du comité de concertation, qu’il ne soit pas (encore) question d’un deuxième confinement général. “Cela représenterait un désastre pour des dizaines de milliers d’entreprises et leurs travailleurs.” Elle souhaite toutefois une concertation avec le gouvernement sur les mesures à prendre pour éviter une vague de faillites.
Pour éviter un deuxième confinement, il faut respecter strictement les mesures prescrites, rappelle l’organisation patronale. “Organiser et appliquer la distanciation physique, limiter le nombre de contacts, hygiène des mains, port du masque là où c’est nécessaire… (…) Il s’agit de la seule manière d’éviter le pire.”
“Les entreprises continueront à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger au mieux leurs employés, leurs clients et leurs fournisseurs”, soutient la fédération.
Dans le même temps, la FEB demande au gouvernement de prendre des mesures pour éviter les faillites. Selon ses chiffres et ceux du bureau d’étude Graydon, “16% des entreprises qui étaient parfaitement saines avant la crise (environ 300.000 travailleurs) sont déjà au bord de la faillite, dont de nombreux établissements horeca. Un deuxième confinement général affecterait donc si profondément les fondements de notre économie que la viabilité de bon nombre d’entreprises s’en trouverait brusquement menacée”.
L’organisation patronale espère “une concertation rapide avec le Premier ministre et les ministres compétents pour examiner ensemble comment on peut éviter ce drame imminent”.
Le télétravail devient la norme, mais n’est pas obligatoire, relève encore la fédération, qui est satisfaite que le fonctionnement des entreprises ne soit pas hypothéqué. “L’employeur peut en effet prévoir pour les télétravailleurs des moments de retour dans les locaux de l’entreprise bien organisés et limités dans le respect des règles sanitaires. Cela est important pour maintenir le lien avec l’entreprise et les collègues.”