La crise a raboté le salaire de certains patrons du Bel 20

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Plusieurs CEO d’entreprises cotées au Bel 20 ont vu leur salaire se réduire l’année dernière dans le contexte de crise sanitaire, selon une analyse rapportée dans les pages de De Tijd et L’Echo de mardi.

Carlos Brito, CEO d’AB InBev, a vu sa rémunération de 2020 fondre de près de 70%, à 1,28 million d’euros. Il a renoncé à une partie de son salaire de base à cause de la crise du coronavirus, qui a fortement touché le groupe brassicole. Il n’a en outre perçu aucun bonus en 2020, alors que celui de 2019 – lié à la réalisation de certains objectifs financiers – était plutôt élevé.

La rémunération moyenne l’an dernier pour un patron d’une entreprise de l’indice phare de la Bourse de Bruxelles s’élevait à 2,64 millions d’euros, une légère baisse (-0,2%) par rapport à 2019. Les disparités sont importantes entre collègues. L’an dernier, tout comme en 2019, Tim Van Hauwermeiren (ArgenX) était le patron le mieux payé du Bel 20. Sa rémunération globale se montait à 7,14 millions, soit une hausse de 16%. Le Français Guillaume Boutin, à la tête de Proximus, est le moins bien loti avec une rémunération annuelle en 2020 de 678.200 euros.

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