La Belgique met en avant ses atouts de “biotech valley” à San Francisco

Image d'illustration. © istock

Centres de recherche et universités performants, culture de l’innovation, main-d’oeuvre qualifiée, fiscalité avantageuse… les trois Régions, unies derrière la bannière noir-jaune-rouge, et la ministre de la Santé Publique, Maggie De Block, ont vanté lundi à San Francisco, à l’occasion de la Convention BIO, les nombreux atouts de la Belgique, présentée comme la “biotech and pharma valley” en Europe.

Il faut dire qu’avec plus de 300 entreprises actives dans les sciences de la vie, la Belgique pèse à elle seule près de 20% du chiffre d’affaires européen dans les biotechs et quasiment 10% des dépenses de recherche et développement.

L’apport essentiel de la Belgique aux secteurs chimique et pharmaceutique, avec des groupes comme Solvay, Janssen Pharmaceutica (aujourd’hui Johnson & Johnson) ou UCB, ne date pas d’hier, a rappelé Maggie De Block, au cours d’un séminaire réunissant 140 personnes, dont un bon tiers de participants étrangers, principalement américains et canadiens.

Mais désormais, notre pays s’illustre également dans les biotechnologies, notamment les thérapies cellulaires, ainsi que dans les essais cliniques, la Belgique occupant même la deuxième place européenne du nombre d’études cliniques par habitant.

Là où le bât blesse, parfois, pour les biotechs belges, c’est en raison d’un manque de capitaux et d’investisseurs (capital-risque). Mais ceux-ci sont légion de la côte Est à la côte Ouest des Etats-Unis et la Convention BIO est l’endroit idéal pour dénicher ce type d’investisseurs.

Des liens importants existent d’ailleurs déjà entre les industries biopharmaceutiques belges et américaines, que ce soit en matière d’investissements, de commercialisation ou de recherche. En témoigne le cas d’UCB, qui collabore depuis 12 ans avec le groupe biopharmaceutique californien Amgen dans la mise au point d’un traitement contre l’ostéoporose. Une étude de phase 3 de l’anticorps développé par les deux groupes, le romosozumab, vient d’ailleurs d’enregistrer des résultats positifs qui pourraient laisser entrevoir une prochaine mise sur le marché.

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