La Belgique championne des contrats à durée déterminée ultra-courts
Près d’un quart des contrats à durée déterminée (CDD) conclus en Belgique le sont pour une période inférieure à quatre semaines. Ce pourcentage est cinq fois plus élevé que la moyenne européenne, écrivait vendredi Het Nieuwsblad sur base d’une étude de la Banque nationale.
Le nombre de CDD a augmenté de 8% à 10% du travail rémunéré entre 2014 et 2017, alors que les contrats ultra-courts s’avèrent être une particularité belge. Cette hausse s’explique par la suppression de la période d’essai, conséquence de l’uniformisation des statuts d’ouvrier et d’employé.
Les employeurs privilégient en effet une collaboration temporaire afin de pouvoir évaluer si le travailleur a le profil requis. Le risque de paupérisation des travailleurs à durée déterminée va de pair avec la précarité d’emploi, pointe également dans son étude la Banque nationale. Les contrats à durée indéterminée restent toutefois la norme en Belgique: neuf salariés sur 10 bénéficient de ce type de contrat.