L’Europe vise les voitures de société

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Il ressort d’un récent rapport de la Commission européenne que cette dernière n’est pas très favorable aux voitures de société.

En Belgique, les voitures de société représentent un complément fiscalement intéressant au salaire d’un employé ou d’un dirigeant d’entreprise. Même depuis les modifications du calcul de l’avantage de toute nature – basé sur la valeur catalogue et les émissions de CO2 – introduites par le gouvernement Di Rupo, il s’agit toujours d’un avantage très prisé.

Dans son rapport, la Commission européenne fait une série de recommandations à notre pays. Elle propose d’améliorer la performance des transports en commun et de revoir le traitement fiscal des voitures de société. Selon elle, les voitures de société sont en partie responsables des embouteillages. Il ressort pourtant d’une étude publiée par SD Worx, le prestataire de services HR, que 30 % seulement des travailleurs disposent d’une voiture de société. Une grande part des embouteillages est en fait provoquée par les poids lourds (qui viennent souvent de l’étranger).

L’argument de l’impact négatif des voitures de société sur l’environnement – du moins, selon la Commission – peut également être réfuté. En effet, les nouvelles voitures en leasing émettent en moyenne 115 g/km, selon Federauto, le représentant du secteur, soit 10 % de moins que le parc des particuliers. Il s’avère tout simplement que de nombreuses personnes n’ont guère d’alternative à la voiture, qu’il s’agisse d’un véhicule de société ou non.

Pour conclure, Federauto souligne que l’influence des voitures de société sur le secteur automobile est énorme. En Belgique, une voiture neuve vendue sur deux est un véhicule de société.

Reste à voir si le prochain gouvernement fédéral réagira à ces recommandations de la Commission européenne et si oui, comment.

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