Grève SNCB : des dommages économiques à craindre

© BELGA

Plus d’un quart des PME (26%) s’attendent à des dommages économiques en raison de la grève du rail, mercredi, indique le SNI.

Pas tellement à cause du manque de personnel, vu que la plupart des travailleurs qui normalement viennent en train feront demain du carpooling, travailleront à la maison ou prendront un jour de congé, mais bien à cause d’inconvénients auprès des fournisseurs et des problèmes de circulation”, explique l’organisation d’indépendants.

La majorité des PME (82%) s’attend toutefois à ce que leur personnel soit présent. “Ce n’est pas illogique”, dit Christine Mattheeuws, présidente du SNI. “Les PME recrutent souvent dans la région où elles sont situées. La proximité est un atout qui demain est valable tant pour le travailleur que pour l’employeur”.

“Tous les patrons de PME ne comprennent pas la grève de demain, mercredi 3 octobre, parce qu’il est fait trop vite usage de la grève. Ils trouvent aussi qu’un service minimum en cas de grève des trains est une nécessité absolue et que, si les syndicats du rail souhaitent faire la grève, la grève du paiement du titre de transport est une bien meilleure option”, souligne le SNI.

Le SNI a réalisé un sondage auprès de 387 PME dans le cadre de cette grève.

Avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content