Ford Genk : plus de prépensions, moins de subsides de l’Europe

© Belga

La Commission européenne s’oppose à la prépension pour les travailleurs licenciés de Ford Genk et des fournisseurs de l’usine. Plus il y aura de travailleurs bénéficiant de la prépension, moins il y aura de subsides européens, écrit ce mardi De Morgen.

Les discussions autour de la prépension chez Ford laisse perplexe la Commission. “Que ce soit clair, ce n’est pas conforme aux recommandations européennes”, a souligné Jonathan Todd, porte-parole du Commissaire européen à l’Emploi, László Andor.

Le Conseil européen avait notamment ordonné, le 10 juillet dernier, à la Belgique d’améliorer la viabilité des finances publiques en mettant en oeuvre en 2012-2013 “la réforme des régimes de prépension et de retraite et en prenant de nouvelles mesures pour garantir le relèvement de l’âge effectif de départ à la retraite.”

Selon le porte-parole, les autorités belges ont déjà pris contact avec la Commission pour faire appel au fonds européen d’ajustement à la mondialisation. Celui-ci vise à aider les travailleurs européens affectés par la globalisation de l’économie à retrouver une place sur le marché de l’emploi. “Mais plus il y aura de travailleurs qui bénéficieront de la prépension, plus bas seront nos subsides – car ceux-ci servent clairement pour les travailleurs licenciés qui se forment pour trouver un nouvel emploi. Dans tous les cas, ces subsides ne peuvent être utilisés pour un accord de prépension.”

Si la Belgique n’adapte pas à terme, de manière structurelle, sa politique en matière de pension, elle risque même une amende.

Trends.be, avec Belga

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