F-35: une société mouscronnoise signe un protocole d’accord avec Lockheed Martin

F-35 © Reuters

La société mouscronnoise Feronyl, spécialisée dans le moulage par injection de haute précision, a signé, lundi, un protocole d’accord (Memorandum of Agreeement) avec l’entreprise d’aéronautique américaine Lockheed Martin.

Cet accord vise à développer de nouveaux partenariats à long terme pour le développement et la fabrication de composants de haute précision moulés par injection avec des matériaux composites et métaux avancés et nouvellement développés, annonce Feronyl dans un communiqué.

L’accord permet une nouvelle collaboration entre les deux sociétés. La signature de ce protocole d’accord pourrait non seulement apporter un travail additionnel important à l’installation de Feronyl, mais pourrait également lui permettre de développer et d’accroître davantage son expertise.

“Lockheed Martin est très enthousiaste à l’idée de renforcer sa collaboration avec Feronyl en Belgique et d’explorer mutuellement des opportunités de recherche et de développement qui feront encore davantage de Feronyl un des meilleurs fournisseurs de valeur ajoutée. Nous sommes aussi enthousiastes d’accroître notre présence dans plusieurs marchés clés”, a souligné Gregory Day, chargé du développement commercial du F-35 pour Lockheed Martin en Belgique.

“Cette signature aujourd’hui est le résultat d’années de recherche avec Lockheed Martin sur de nouveaux matériaux pouvant être utilisés pour remplacer le F-16 par le F-35”, explique Philippe Dedecker, CEO de Feronyl.

Le chasseur F-35 est en course pour remplacer les F-16 belges vieillissants. Le ministère belge de la Défense a fixé au 14 février prochain la date de remise des dernières offres (les “Best and Final Offers”) à l’appel d’offres (ou “Request for Government Proposal”, RfGP) lancé en mars dernier.

Le gouvernement fédéral devra ensuite trancher, en principe à la mi-2018, entre les deux candidats ayant répondu dans les règles à l’appel d’offres, le F-35 Lightning II américain et le Typhoon du consortium européen Eurofighter, alors que la France propose le Rafale de l’avionneur Dassault dans le cadre d’un “partenariat stratégique” plus vaste et plus flou pour ce marché d’un montant initial d’environ 3,6 milliards d’euros.

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