Le groupe Engie, anciennement GDF Suez, maison-mère d’Electrabel, a terminé l’année 2015, marquée par un “environnement dégradé”, sur une perte nette de 4,6 milliards d’euros, contre un bénéfice net de 2,4 milliards en 2014, son résultat ayant été plombé par des dépréciations comptables d’un total de 8,7 milliards d’euros.
Son chiffre d’affaires pour 2015 est en baisse de 6,4%, à 69,9 milliards d’euros.
Engie a par ailleurs annoncé mercredi un plan de transformation stratégique à trois ans qui verra le groupe concentrer “ses nouveaux développements vers les activités peu émettrices de CO2, vers les solutions intégrées pour les clients et vers les activités non exposées aux prix des commodités.”
Ce plan, étalé sur la période 2016-2018, prévoit 15 milliards d’euros “de rotation de portefeuille”, c’est-à-dire des cessions, partenariats et/ou de fermetures de sites; 1 milliard d’euros net de gains de performance et 22 milliards d’euros d’investissements, dont sept milliards d’euros de maintenance.
Pour 2016, Engie prévoit un “résultat net récurrent part du groupe “résilient par rapport à 2015 compris entre 2,4 et 2,7 milliards d’euros.”
Le groupe confirme un dividende d’1 euro par action et par an en numéraire pour les exercices 2015 et 2016 et s’engage à verser un dividende de 0,70 euro par action et par an en numéraire au titre des résultats 2017 et 2018.
