Engie confirme analyser plusieurs options pour ses activités belges

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Engie a confirmé vendredi qu’il analysait un certain nombre d’options pour ses activités en Belgique “en vue de renforcer l’ancrage territorial de celles-ci”.

Le communiqué du groupe français fait suite aux articles parus dans De Tijd et L’Echo. Les quotidiens rapportent qu’Engie cherche à se défaire du risque Electrabel en réduisant drastiquement le périmètre de sa filiale belge. Il souhaiterait aussi établir un cadre strict autour des provisions nucléaires. “Engie poursuit ses discussions avec les autorités belges”, a commenté le groupe dans le communiqué.

Ce dernier opère “un plan de transformation majeur” afin de recentrer ses activités autour de trois piliers de croissance: les infrastructures, la production d’énergie décarbonée et les solutions clients. “La Belgique est une géographie historique importante pour le groupe et Engie a la volonté d’accompagner la transition énergétique dans le pays en collaboration étroite avec les pouvoirs publics.”

Les discussions avec le gouvernement s’articulent autour du recentrage d’Electrabel sur un périmètre dont la Belgique serait le “centre de gravité”. Il semble donc que les activités internationales d’Electrabel seraient remises aux Français, comme l’écrivait De Tijd.

“Electrabel serait ainsi à même d’accompagner plus étroitement encore la transition énergétique voulue par le pays tout en restant en situation d’assumer pleinement ses obligations, de couverture, de coût de démantèlement et de gestion de l’aval de cycle nucléaire”, selon le communiqué.

D’après De Tijd, il y a aujourd’hui plus de 10 milliards d’euros de provisions qui ont été constitués en prévision du démantèlement, mais la note finale risque d’être plus salée. Engie voudrait donc obtenir des garanties que son engagement se limite au montant actuel.

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