Dominique Leroy n’est pas partisane d’une fusion avec KPN

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L’administratrice déléguée de Proximus, Dominique Leroy, n’est pas partisane d’une fusion avec le groupe néerlandais KPN. C’est ce qu’elle a clairement dit lors d’une conférence téléphonique avec des analystes.

Le week-end dernier, le CEO de KPN, Eelco Blok, avait déclaré qu’un rapprochement des deux entreprises était un scénario logique. “Prématuré et pas indiqué”, a estimé vendredi Dominique Leroy. Selon elle, la plupart des acteurs européens du secteur dépensent encore beaucoup d’argent dans l’amélioration de leur réseau et les synergies sur d’autres plateformes sont relativement faibles.

“La création de valeur n’est pas suffisante pour contrebalancer tous les obstacles à une fusion”, a-t-elle ajouté en confirmant avoir rencontré Eelco Blok, “mais il y a plus d’un an”.

L’administratrice déléguée de Proximus est par ailleurs revenue sur question de la participation de l’Etat dans le capital de Proximus. Si un éventuel désengagement des autorités est désormais plus facile, “cela ne signifie pas que l’Etat veut réduire sa participation”, a-t-elle déclaré en rappelant qu’à court terme, elle souhaite “un actionnariat stable”.

Dominique Leroy s’est enfin exprimée sur la reprise de Base par Telenet. “Il est vrai que Telenet devient un concurrent plus puissant. Car jusqu’à présent, nous étions les seuls à disposer à la fois d’un réseau fixe et mobile”, a-t-elle admis tout en soulignant qu’actuellement, le réseau de Base “n’est pas de la meilleure qualité”.

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