Dolce et Gabbana écopent d’une amende salée pour évasion fiscale

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S’ils ne font pas recours en Cassation, les stylistes italens devront payer 343 millons d’euros. Ils auraient soustrait au fisc environ 840 millions d’euros à travers des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus.

“Ce qui m’intéresse, c’est faire des vêtements, c’est tout! Etre accusé de quelque chose qui n’est pas vrai n’est pas une belle chose mais au fond, on s’en fout, on finira tous sous la terre.” Ces tweets de Stefano Gabbana suffiront-ils à convaincre ses fans de sa bonne foi? En effet, les stylistes italiens de la maison Dolce & Gabbana ont été condamnés en appel à payer une énorme amende de 343 millions d’euros dans une affaire d’évasion fiscale mais ils devraient faire recours en Cassation, ce qui en Italie est suspensif de la peine, rapportent les médias lundi.

La Commission tributaire de Milan a donné raison à l’Agence des recettes, le fisc italien, qui a infligé à Domenico Dolce et Stefano Gabbana une lourde amende de 343,4 millions d’euros plus les intérêts, ont indiqué des sources proches du dossier citées par la presse.

Le verdict constate “une attitude de violation de la législation menée avec le seul objectif de se procurer un avantage fiscal”, selon l’agence ADN Kronos qui y a eu accès.

Les deux stylistes étaient jugés depuis décembre dernier et pour la deuxième fois – après l’annulation par la Cour de cassation d’une première procédure qui s’était terminée par leur acquittement – pour avoir soustrait au fisc environ 840 millions d’euros à travers des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus.

Les stylistes de la maison Dolce & Gabbana qui comptent parmi leurs clients des célébrités comme Beyonce et Madonna, ont systématiquement rejeté les accusations à leur encontre. A ce stade pour éviter de mettre la main au portefeuille, ils vont probablement déposer un nouveau recours en Cassation.

Les deux stars du prêt-à-porter sont accusées d’avoir créé une série de sociétés écran – dont Gado, acronyme de leurs noms de famille – au Luxembourg en 2004 et 2005, leur confiant le contrôle des marques du groupe afin d’échapper au fisc italien, alors que ces sociétés étaient en réalité gérées depuis la péninsule.

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