Deux professions de contact sur trois veulent encore ouvrir cette année
Les professions de contact n’en peuvent plus d’attendre les bras croisés. “Quatre actifs sur cinq veulent rouvrir. Deux sur trois veulent même le faire cette année encore, parce qu’ils se rendent compte qu’autrement la faillite est imminente”, ressort-il d’une enquête menée par le SNI auprès de ses membres.
Mais “iI semble qu’il n’y aura pas d’assouplissement avant le 15 janvier”, ajoute le Syndicat Neutre pour Indépendants, alors qu’une rencontre était prévue ce mardi matin avec le Premier ministre pour tenter d’infléchir la position du gouvernement et plaider la réouverture de certains commerces non-essentiels (salons de coiffure, d’esthétique, etc.) “en toute sécurité”.
Deux indépendants sur trois souhaitent rester ouverts plus longtemps, même les dimanches, argumente déjà le SNI, en guise de bonne volonté. “Ceci afin de pouvoir recevoir le plus grand nombre possible de clients sur une période de temps plus large, pour mieux les répartir”. Cependant, “pour eux, travailler avec un seul rendez-vous à la fois n’est pas suffisant. C’est pourquoi il faut introduire la règle de 1 client par 10m2“. Le SNI demande que cette question soit examinée le plus rapidement possible et, au plus tard, le 18 décembre, rappelant que les professions de contact, à l’instar des magasins, ne sont pas un cluster de contamination.
L’enquête montre également que les mesures de soutien semblent être insuffisantes. “En plus elles se font attendre. Par exemple, trois (actifs, NDLR) sur quatre (72%) n’ont pas encore reçu le paiement du droit passerelle de novembre. C’est inacceptable! “, s’insurge le SNI. “Par ailleurs les aides régionales annoncées en Wallonie ne suffiront pas à payer tous les frais de fonctionnement tels que le loyer. La conséquence ? une situation très compliquée pour les professions de contact. 49% ont des difficultés de trésorerie et 33% craignent la faillite si aucune mesure urgente n’est prise”.
Le SNI, accompagné de représentants les professions de contact, devait discuter de cette enquête lors d’une réunion avec le Premier ministre, ce mardi matin.