CODINE: SÉCURISATION DU PATRIMOINE

PIERRE DUMONT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE CODINE "Nous apportons à nos clients des solutions sur mesure pour la protection de leurs oeuvres." © Reporters

Fondée en 1976, Codine est spécialisée dans la protection rapprochée des oeuvres. Un marché de niche dans lequel elle a développé une expertise reconnue mondialement.

“Codine conçoit, développe, fabrique et distribue une vaste panoplie de solutions électroniques afin de lutter contre la malveillance, englobant les différents aspects de la protection des oeuvres et des valeurs exposées au public, comme la détection préventive, dissuasive et à l’enlèvement, explique Pierre Dumont, directeur général. La protection rapprochée des oeuvres (PRO) constitue le complément idéal de la protection contre l’intrusion et du contrôle d’accès dès lors que ceux-ci deviennent inopérants pour cause d’ouverture des lieux au public. Nous sommes également actifs dans la conservation préventive qui consiste à protéger les oeuvres des assauts du temps et du climat, notamment en détectant les variations de température et d’hygrométrie et en les communiquant en temps réel.” Active depuis bientôt une quarantaine d’années, Codine se distingue sur le marché par ses capacités à identifier les menaces potentielles et ainsi les anticiper efficacement. Sa réputation s’est construite au fil du temps grâce à la pérennité des solutions qu’elle propose et aux partenariats qu’elle a noués avec des professionnels comme, par exemple, l’ancien responsable technique du Louvre qui a rejoint l’équipe il y a une dizaine d’années.

“Nos concepts sont évolutifs, enchaîne Pierre Dumont. Nous pouvons ainsi intégrer toute nouvelle avancée technologique afin de rester à la pointe du progrès. A titre informatif, l’une de nos plus anciennes réalisations, la Rockoxhuis à Anvers, vient de fêter ses 30 ans et est toujours en service.” Pionnière dans son secteur, la société brabançonne a élargi sa clientèle au fil des ans. Ayant démarré dans la protection du patrimoine muséal, elle l’a étendue aux lieux d’exposition ainsi qu’aux édifices religieux tels que cathédrales, églises et chapelles. Par la suite, elle a protégé des collections privées dans les châteaux et demeures historiques et plus récemment elle s’est attaquée au secteur du luxe et aux fondations privées. Leader dans cette niche très pointue, elle compte très peu de concurrents. “Nous rencontrons au fil du temps des sociétés qui essayent de venir sur ce marché, mais leurs actions demeurent généralement éphémères, explique le directeur général. Les clients redoutent de se retrouver avec des produits non aboutis ou dont la pérennité n’est pas assurée. Ce marché fonctionne avec une obligation de résultats et non sur l’aspect ‘moins disant’. En outre, si la concurrence arrive à solutionner des problèmes simples (protection de tableaux ou de vitrines), elle n’est généralement pas outillée pour répondre à des questions plus complexes comme celle des objets en pose libre.”

Références internationales

Basée à Wavre, Codine dispose d’une équipe de cinq personnes et réalise, bon an mal an, un chiffre d’affaires de l’ordre du demi-million d’euros. Elle est essentiellement active en Europe, mais il lui arrive régulièrement d’intervenir hors du Vieux Continent. Dernièrement, elle a ainsi été chargée de la protection des oeuvres exposées dans les pavillons belge et français lors de l’exposition universelle de Shanghai. Elle compte également quelques musées à Pékin parmi ses références ainsi que des expositions au Moyen-Orient. Par ailleurs, elle assure la protection itinérante dans le monde entier de présentations de bijoux pour plusieurs marques figurant dans le Top 5 du luxe mondial. Autant de clients différents pour lesquels Codine apporte toujours des solutions sur mesure.

G.V.D.N.

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