Caterpillar: les experts américains “n’ont pas donné beaucoup d’informations nouvelles”

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Les délégués et permanents syndicaux réunis jeudi matin autour des responsables du groupe Caterpillar lors du conseil d’entreprise extraordinaire ont jugé peu nouvelles et parfois un peu vagues les explications reçues lors de la rencontre.

“Les responsables ne nous ont pas donné beaucoup d’informations nouvelles à transmettre aux travailleurs”, a notamment indiqué Cathy Verhaeghe, déléguée principale Setca.

Selon les syndicats, les échanges ont d’abord souffert de problèmes de traduction. Les experts du groupe s’exprimaient en anglais et aucun interprète n’avait été prévu, a indiqué Emmanuel Chemello, permanent CSC. Finalement, selon ce dernier, ce sont les dirigeants de l’usine de Gossselies (Charleroi) qui ont assuré la traduction.

Selon les syndicats, les experts américains ont commenté durant la rencontre l’étude sur laquelle le groupe s’est appuyé pour prendre la décision de fermer le site carolorégien. Ils ont insisté sur les trois raisons principales qui s’y retrouvent: surcapacité générale au niveau du groupe, taille du site et possibilité de produire ailleurs les machines assemblées à Gosselies. “Mais il n’y a aucun intérêt pour le groupe de produire ailleurs si ces productions ne lui reviennent pas moins cher”, a réagi Cathy Verhaeghe. Selon cette dernière, la surcapacité avancée par la direction est également douteuse devant les investissements que le groupe a récemment décidés en Afrique.

“Les syndicats attendent également que la direction viennent avec des alternatives avant de pouvoir présenter les leurs”, a affirmé Emmanuel Chemello

La prochaine rencontre prévue dans le cadre de la phase d’information et de consultation de la procédure Renault est programmée le 6 octobre.

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