Caterpillar: la direction belge du site se présente aussi en victime et appelle à garder la tête haute

Thierry Hansen (Caterpillar) © BELGA

“Le contact est établi avec le gouvernement (wallon), nous allons essayer de gérer cette situation au mieux possible”, a déclaré vendredi le directeur opérationnel du site de Gosselies de Caterpillar, Thierry Hansen, à l’issue d’une convocation au gouvernement wallon.

M. Hansen s’est dit lui-même “bouleversé” par l’annonce de la fermeture. Malgré son inquiétude des derniers jours, il a été “malgré tout surpris”, a-t-il affirmé. “On a tout fait pour éviter cela, l’entreprise a fait d’énormes progrès”. Il a appelé à “garder la tête haute et éviter d’ajouter du drame au drame”, par le recours à des formes de violence ou d’atteinte à la sécurité.

Le directeur belge de Caterpillar s’est refusé à tout autre commentaire. Il s’en réfère à la procédure de la loi Renault qui lui impose de donner les informations en priorité au conseil d’entreprise.

Dans l’entourage du gouvernement wallon, on avait conscience que l’interlocuteur n’était pas celui qui permettrait de comprendre pourquoi ce site bénéficiaire est amené à la fermeture par la direction internationale. “Il n’est là que depuis quelque temps. C’est lui qui a été le premier licencié. Ce que l’on veut, c’est comprendre les chiffres”, commentait une source, espérant pouvoir entendre la direction internationale.

A la demande du groupe PS au parlement wallon, une réunion conjointe des commissions de l’Emploi et de l’Économie devrait se tenir mardi matin, en urgence. Il est probable que les députés réclameront à cette occasion une convocation de la direction internationale du groupe.

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