Cartel dans le ciment : la Belgique est concernée

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La Commission européenne soupçonne plusieurs producteurs de ciment d’avoir formé un cartel illégal. On n’en connaît pas les noms, simplement les pays où ils sont actifs. Parmi ceux-ci : la Belgique.

La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête contre plusieurs producteurs de ciment qu’elle soupçonne d’avoir constitué un cartel illégal dans l’Union. Bruxelles ne précise pas l’identité des sociétés concernées mais livre les pays où elles sont actives : Belgique, France, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas, République tchèque et Royaume-Uni.

L’enquête porte sur de possibles restrictions aux importations et exportations ainsi que des ententes pour se partager les prix et les marchés du ciment et d’autres produits liés.

L’ouverture de l’enquête ne signifie pas que la Commission a forcément des preuves d’infractions mais qu’elle estime devoir mener une enquête “de manière prioritaire”, souligne-t-elle dans son communiqué. Elle rappelle avoir déjà procédé à deux reprises à des perquisitions dans le secteur dans le cadre de son examen préliminaire.

En novembre 2008, les français Lafarge et Ciment Français (filiale de l’italien ItalCementi), le suisse Holcim, les allemands Dyckerhoff et HeidelbergZement avaient notamment indiqué que certains de leurs sites, dans plusieurs pays, avaient reçu la visite d’inspecteurs des services européens de la concurrence. Une autre série de perquisitions avait eu lieu en septembre 2009 en Espagne.

Trends.be, avec Belga

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