Brink’s : les deux derniers candidats sont connus

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Outre Cobelguard et Lommis, deux derniers candidats au rachat de Brink’s se sont fait connaître. Il s’agit de Seris, leader sur le marché de la sécurité en France, et de l’homme d’affaires Rami Baron.

Seris France et l’homme d’affaires Rami Baron sont les troisième et quatrième candidats intéressés par la reprise de Brink’s, a annoncé Alain Zenner mardi soir à L’Echo. En plus de Cobelguard et de Lommis AB, donc.

“Seris est leader sur le marché de la sécurité en France : en Belgique, ils détenaient les transports de fonds GMC, qu’ils ont revendus à Brink’s”, a précisé le curateur.

Le scénario est un peu identique pour ce qui concerne Rami Baron : “En 1999, il a revendu Baron Security à G4S avec une clause de non-concurrence de 10 ans. Cette clause vient d’arriver à son terme.”

Alain Zenner et Gérard Delvaux, les deux administrateurs provisoire de Brink’s, ont déposé mardi matin une requête en réorganisation judiciaire auprès du tribunal de commerce de Bruxelles. A ce titre, une décision du tribunal est attendue dans la matinée de mercredi.

Une nouvelle désignation des administrateurs pour reconnaître la faute de la direction de Brink’s Belgium ?

[UPDATE] Le procureur du roi a de nouveau requis dans l’affaire Brink’s, mercredi matin devant le tribunal de commerce de Bruxelles. Il a demandé que les administrateurs soient redésignés sur une autre base légale, qui fonderait cette fois la reconnaissance des fautes graves commises par la direction de Brink’s Belgium.

Le ministère public souhaite que le tribunal déclare que l’entreprise de transport de fonds a commis des fautes graves et a fait preuve de mauvaise foi. Il avait, le 15 novembre déjà, qualifié l’aveu de faillite de Brink’s de “frauduleux”. Le tribunal avait ensuite refusé l’aveu de faillite et avait désigné Alain Zenner et Gérard Delvaux comme administrateurs “neutres”.

Le procureur du roi a requis, mercredi, une nouvelle désignation des administrateurs actuels sur base d’un autre article du code judiciaire sur la continuité des entreprises. La responsabilité de Brink’s serait ainsi reconnue.

Les deux curateurs avaient, eux, demandé une réorganisation de la société, mardi matin, suite à la manifestation de quatre entreprises intéressées par une reprise de Brink’s. Alain Zenner ne garantissait cependant pas la conservation du statut d’employé pour les transporteurs de fonds.

Les travailleurs de Brink’s étaient entrés en grève mi-octobre suite à l’annonce de mesures d’économie par la direction. Cela impliquait notamment le passage du statut d’employé à celui d’ouvrier pour tous les travailleurs et la fermeture du site de Strépy. Le 12 novembre, la société de transport de fonds avait fait aveu de faillite. Le tribunal de commerce rendra une décision jeudi matin.

Trends.be, avec Belga

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