“Bpost livre peu ou pas d’efforts pour démarrer un dialogue social”

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Le syndicat CSC-Transcom Postes a appelé le CEO de Bpost mardi, à la veille de l’assemblée générale des actionnaires de l’entreprise publique, “à lancer rapidement de vraies négociations”, sous peine de mener de nouvelles actions.

Fin avril, le syndicat chrétien avait tenu des actions ayant conduit au blocage de plusieurs centres de tri en Wallonie. La CSC-Transcom avait alors réagi à l’annonce par la direction de Bpost de son intention de sous-traiter intégralement les activités de nettoyage et de restauration en 2020 (environ 350 personnes). Au cours d’une réunion de la commission paritaire, la direction avait également laissé entendre que l’emploi pourrait diminuer de 90 à maximum 130 équivalents temps plein au sein des contact centers.

Les syndicats dénoncent en outre divers problèmes existant selon eux au sein de l’entreprise postale, comme la charge de travail ou une possible suppression du service de collecte du samedi.

Dans une lettre transmise au CEO, Koen Van Gerven, et au président du conseil d’administration de Bpost, François Cornelis, le syndicat chrétien appelle au lancement de “négociations sérieuses sur tous les problèmes dénoncés depuis des mois par l’ACV-CSC-Transcom.”

“En dépit de notre demande explicite du 3 mai, il apparaît que Bpost livre peu ou pas d’efforts pour démarrer une quelconque communication voire même le dialogue social”, déplore le syndicat, qui se dit prêt, “sans suites rapides”, à “passer à l’action”.

Un préavis déposé par la CSC-Transcom est toujours en vigueur mais aucune action ne devrait avoir lieu dans les prochains jours. Les affiliés du syndicat chrétien sont par ailleurs invités à participer à la manifestation interprofessionnelle organisée le 16 mai prochain à Bruxelles par le front commun syndical contre la politique du gouvernement fédéral en matière de pensions.

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