Aviation: le drôle de rachat d’El Al

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La compagnie aérienne israélienne El Al est aujourd’hui au bord de la faillite. Tous ses avions sont cloués au sol depuis la mi-mars et elle a placé 5.800 de ses 6.300 employés en congé sans solde. Face à cette déconfiture, l’Etat hébreu, qui va garder 15 % des parts, a décidé de céder 43 % de l’actionnariat.

Une seule personne a remis une offre : Eli Rozenberg, un étudiant ultraorthodoxe de 27 ans via la société Kanfei Nesharim. Il va apporter 150 millions de dollars et doit négocier une levée de fonds, garantie par l’Etat, de 250 millions dont aucune banque israélienne ne veut jusqu’ici.

Conseillé par Jason Greenblatt, l’ancien émissaire de Donald Trump au Moyen-Orient, le jeune Israélien, sans aucune expérience, entend diriger la compagnie lui-même.

El Al conteste la vente, au titre qu’Eli Rozenberg n’est que le prête-nom de son père, Kenneth Rozenberg, propriétaire d’une chaîne de maisons de repos aux Etats-Unis. Ce dernier ne peut diriger El Al car il n’a pas la nationalité israélienne. Contrairement à son fils…

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