“Affaire Vivendi” : Messier blanchi aux Etats-Unis… en attendant l’Europe

© Reuters

Les actionnaires de Vivendi, ruinés par le quasi-effondrement du groupe en 2001, ont obtenu partiellement gain de cause vendredi à New York : l’entreprise a été condamnée pour “communication trompeuse par imprudence”. Jean-Marie Messier, ex-PDG de Vivendi, a quant à lui été blanchi. Mais il reste une procédure en cours en France.

Vivendi, poursuivi par des actionnaires ruinés par son quasi-effondrement en 2002, a été reconnu coupable, vendredi à New York, de communication trompeuse par imprudence. Son ancien PDG, Jean-Marie Messier, a cependant été blanchi.

Comme prévu, Paul Saunders, avocat de Vivendi, a immédiatement annoncé à l’AFP qu’il allait faire appel et qu’il entendait “gagner” : “Nous sommes satisfaits que les dommages (Ndlr, fixés par les jurés) représentent la moitié de ce que réclamaient les plaignants. De ce côté, c’est une victoire partielle.”

Les plaignants avaient estimé que les dommages et intérêts pourraient s’élever jusqu’à 11,5 milliards de dollars. Jean-Marie Messier et son directeur financier, Guillaume Hannezo (également poursuivi), étaient absents à l’énoncé du verdict à New York – des représentants de Vivendi étaient néanmoins présents.

Les deux hommes doivent encore comparaître en correctionnelle à Paris au printemps, avec cinq autres dirigeants de Vivendi, pour répondre notamment des chefs d’accusation de diffusion d’informations fausses ou trompeuses, de manipulation de cours et d’abus de biens sociaux, qui pourraient leur valoir jusqu’à cinq ans de prison et de fortes amendes.

Trends.be, avec Belga

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