La fusion entre ABInbev et SABMiller n’aura pas d’impact sur la production en Belgique. Au siège européen du brasseur situé à Louvain, 24 postes sont toutefois menacés, a rapporté vendredi le secrétaire syndical CSC Kris Vanautgaerden à l’agence Belga, sur base d’informations recueillies lors d’un conseil d’entreprise européen qui s’est tenu jeudi.
Le brasseur a publié vendredi des documents liés à la fusion prévoyant une perte d’emplois possible de 3% du total du personnel, une suppression qui sera progressive, étalée sur une période de trois ans. Une information qui a été confirmée lors du conseil d’entreprise.
“Il n’y a pas de synergies en Belgique et en Europe en ce qui concerne la production. De plus, on a déjà fortement sabré dans le personnel par le passé. Nous sommes actuellement au minimum, et même en-dessous”, a précisé le secrétaire syndical.
Il a également été assuré jeudi que le siège européen resterait à Louvain, où un léger impact est tout de même attendu pour quelques fonctions de coordination, avec 24 postes menacés. “Pour la moitié d’entre eux, il y a déjà une solution interne.”
Le syndicat craint néanmoins de nouvelles restructurations à terme, après la fusion, en particulier au sein des services d’appui, la logistique en Belgique notamment.
Selon Bloomberg, qui se base sur des sources anonymes proches du dossier, 5.500 postes au total seraient touchés par cette restructuration.
