7.000 emplois menacés dans le secteur du voyage d’ici la fin de l’année sans aide publique

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Quelque 7.000 emplois pourraient être perdus d’ici la fin de l’année dans l’industrie du voyage sans aide publique, prédit “Cockpit”, une association créée dans le contexte de crise sanitaire et qui rassemble plusieurs gros acteurs du secteur ainsi que des fédérations professionnelles. Environ 3.000 indépendants risquent aussi de perdre leur emploi et des dizaines de jobs indirects sont menacés.

Selon “Cockpit”, le secteur du voyage belge est “en mode survie”. Depuis le 13 mars, les réservations ont baissé de 80%, ce qui correspond à une perte de chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros. Depuis mars également, 80% des effectifs sont en chômage temporaire.

“Tant que le virus n’est pas sous contrôle, le secteur n’a aucune perspective”, indique-t-on. “Comme les entreprises étrangères ont pu bénéficier d’une aide financière, la position concurrentielle des acteurs du voyage en Belgique est sous pression”, ajoute Cockpit.

Les membres de ce nouvel organe de concertation demandent donc des mesures de soutien aux ministres de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne, et des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke. Ils avancent eux-mêmes une série de propositions: une aide pour les postes clés qui continuent à être occupés en ce moment, la prolongation du chômage temporaire pour tous les employés inoccupés et une levée des cotisations patronales.

“En échange de ces mesures de soutien, le secteur prévoit un programme de formation et d’accompagnement des travailleurs qui pourront rester actifs grâce aux aides et aux employés temporairement au chômage.” “Cockpit” rassemble notamment l’Association belge des tour-opérateurs (ABTO), des associations d’agences de voyages comme l’UPAV, ou encore la fédération des autocaristes (FBAA).

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