550 options pour bacheliers, c’est trop

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Le Voka remet sur la table l’ancienne proposition Soete qui suggérait de fermer toute option d’enseignement supérieur totalisant moins de 115 bacheliers pour les trois années du cycle.

C’était en 2007. La Flandre préparait son décret de financement de l’enseignement supérieur. Dans un souci de rationalisation, Frank Vandenbroucke, alors ministre de l’Enseignement, avait demandé au professeur Luc Soete quelques mesures susceptibles d’optimaliser l’offre compte tenu des moyens disponibles. Le verdict n’avait guère tardé : ” supprimez toutes les filières qui attirent moins de 115 bacheliers “. On fit exactement le contraire. Le nombre de hautes écoles est certes tombé de 165 à 17 mais elles se sont lancées dans une concurrence si exacerbée que le nombre d’options offertes a explosé. D’où, selon l’organisation patronale flamande, la nécessité de revoir un modèle qui ne comporte quasi aucun incitant pour des formes plus modernes d’enseignement, tels l’enseignement dual ou à distance, ni même pour d’éventuelles rationalisations en regroupant, par exemple, les mêmes formations offertes par deux institutions.

Les cinq universités de Flandre continuent dès lors à offrir toutes le même éventail de possibilités alors que la concurrence se fait de plus en plus internationale et que le seul moyen d’y faire face, explique l’organisation patronale dans une brochure intitulée Slimmere financiering (Financement plus intelligent), est de multiplier les centres d’excellence.

Le Voka plaide également mais de manière prudente pour une augmentation des droits d’inscription. Ces derniers ont déjà été relevés sous l’actuelle législature, mais il existe pour l’organisation patronale ” suffisamment d’arguments objectifs ” pour les augmenter ” de manière limitée “.

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