2021 sera une année de transition avant une reprise (éventuelle) en 2022

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2021 sera une année de transition pour la plupart des entreprises avant une timide reprise des affaires en 2022, espèrent les responsables d’entreprises belges, interrogés par l’Economic Risk Management Group (ERMG).

Les quelque 5.000 entreprises et indépendants sondés dans le cadre de l’enquête de l’ERMG estiment à 9% leur perte de chiffre d’affaires due à la crise du coronavirus cette année. “Il ne s’agit donc que d’une amélioration limitée par rapport à la perte actuelle de chiffre d’affaires, qui atteint 12%”, commente la Banque nationale dans un communiqué. Présidé par le gouverneur de la BNB, l’ERMG a été mis sur pied en mars dernier afin d’analyser les conséquences économiques de la crise sanitaire.

“Malgré le développement très rapide de divers vaccins, la campagne de vaccination demandera du temps. Il devient donc de plus en plus évident que la situation sanitaire en Belgique et à l’étranger ainsi que les mesures restrictives continueront de peser sur le chiffre d’affaires des entreprises pendant encore un certain temps.”

Plusieurs sources de financement supplémentaires

Si une reprise est attendue en 2022, les entrepreneurs s’attendent à encore observer une perte de 4% cette année-là par rapport à une année normale. Les investissements devraient suivre une tendance similaire avec une baisse de 19% cette année par rapport à la normale, et de 11% en 2022, toujours en raison de la crise du coronavirus, selon les prévisions des entrepreneurs.

Un tiers des entreprises interrogées ont indiqué qu’elles avaient eu recours à au moins une, voire à plusieurs sources de financement supplémentaires. Quinze pour cent des répondants ont évoqué des injections de capitaux par les chefs d’entreprise, par des membres de leur famille ou par des amis, 12% un recours accru au crédit bancaire et 8% un allongement des délais de paiement auprès des fournisseurs. Près d’un tiers des entreprises consultées déclarent faire face à des problèmes de liquidités, tandis que 20% d’entre elles disent pouvoir respecter leurs obligations financières actuelles pendant au maximum trois mois sans devoir compter sur une injection de capitaux supplémentaires ou sur des prêts supplémentaires.

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