Crise aidant, les travailleurs sont moins satisfaits de leur job, de leur salaire et de la pression au travail. Résultat : 33 % des travailleurs belges interrogés par SD Worx pensent changer d’employeur dans les deux ans.
La crise économique pèse sur les travailleurs belges, dont la motivation et la satisfaction s’amenuisent peu à peu. Résultat : 33 % des travailleurs belges pensent changer d’employeur dans les deux ans, révèle une enquête de la société de ressources humaines SD Worx auprès de 5.000 travailleurs.
Crise aidant, les travailleurs sont moins satisfaits de leur job, de leur salaire et de la pression au travail. Ils sont moins énergiques et moins passionnés par leur travail et disent être, par rapport à 2009, moins disposés à consentir des efforts supplémentaires en raison de la pression accrue au travail. Alors que, l’année passée, les travailleurs belges ont encore fait spontanément plus d’heures supplémentaires en raison de la récession, ceux-ci disent avoir désormais moins d’énergie pour accomplir des efforts supplémentaires au travail, relève l’enquête.
Ils estiment par ailleurs que leur entreprise connaît plus de succès qu’en 2009 et que les dirigeants ont une influence positive sur leurs équipes. Mais, face à la bonne tenue de leur entreprise, les travailleurs se demandent quand ils pourront en recueillir les fruits.
“Plus qu’avant la crise, les dirigeants demandent de l’input à leurs collaborateurs et créent de l’espace pour la participation, commente Lorenzo Andolfi, chercheur au centre de connaissances de SD Worx. Les collaborateurs se sentent de cette façon reconnus. Ce qu’il faut faire à présent, c’est travailler à l’engagement de ces collaborateurs de sorte que les entreprises ne doivent pas faire face à la perte de bons collaborateurs lorsque le marché du travail reprend vigueur.”
Trends.be, avec Belga
