Baby-planner : un métier encore peu connu chez nous. Les fondateurs d’Haricot Magique peuvent chercher du matériel pour bébé, une école, un kiné pré- ou postnatal, etc.
Après avoir constaté le développement des agences de baby planners aux Etats-Unis, trois jeunes parents ont décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, chez nous. Ils ont fondé, mi-2010, Haricot Magique, destinée à aider les parents dans toutes les étapes de la vie de bébé : dès les premières semaines de grossesse jusqu’au sixième mois.
Concrètement, les trois fondateurs peuvent chercher du matériel pour bébé, une école, un kiné pré- ou postnatal, etc. Les offres standards vont de 150 euros à 540 euros.
L’activité commence doucement avec une dizaine de clients pour le moment, essentiellement des expatriés à la recherche de nounous. Haricot Magique se charge alors uniquement de la recherche et de la mise en relation. A cela s’ajoutent quelques services, comme une boutique Web regroupant des coups de coeur. Elle génère en moyenne trois commandes par jour.
“On savait que l’activité de baby planner ne serait pas facile dès le début car elle n’est pas connue chez nous, commente Aurélie Janssens, cofondatrice. Mais le bouche-à-oreille commence à faire son effet.”
De toute façon, seule une des fondatrices est rémunérée par Haricot Magique, les autres assumant cela comme activité complémentaire. Et pour faire sa pub, Haricot Magique mise notamment sur un blog et une page Facebook, tous deux assez consultés.
Christophe Charlot
