En images : les gagnants et les perdants (de la semaine)
En 2011, UCB a augmenté son chiffre d’affaires de 1 %, à 3,25 milliards d’euros. Le bénéfice net a doublé, à 235 millions d’euros. Pour 2012, le groupe pharmaceutique envisage un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et un Ebitda récurrent de 630 millions à 660 millions d’euros. Le géant pharmaceutique prévoit une légère baisse du chiffre d’affaires et du bénéfice net cette année en raison de la concurrence du médicament générique du Keppra, le plus important médicament du groupe dont les brevets ont expiré en 2011. UCB octroiera un dividende brut de 1 euro par action. (Photo : Roch Doliveux, CEO d’UCB.)
Triodos a clôturé son exercice 2011 sur un bénéfice net en hausse de 51 %, à 17,3 millions d’euros, le nombre de ses clients bondissant, lui, de 24 % pour atteindre quelque 355.000 personnes. “Nos résultats démontrent que la banque durable est une alternative probante pour le secteur”, s’est réjouie Triodos en se félicitant de la croissance enregistrée en ce qui concerne l’octroi de crédits à des projets durables (+ 33 %, à 2,8 milliards d’euros). Par ailleurs, le total des actifs en gestion (Banque Triodos, fonds de placement Triodos et Triodos Private Banking) a progressé de 21 % en 2011, à 6,8 milliards d’euros, le total bilantaire de la banque Triodos s’affichant pour sa part à 4,3 milliards d’euros, en hausse de 23 %. Quant à Triodos Belgique, elle a elle aussi connu une bonne année 2011, avec une progression de 32 % des crédits, à 622 millions d’euros, et de 22 % des dépôts de la clientèle, à 961 millions d’euros. Le bénéfice net de Triodos Belgique s’est pour sa part élevé à 5,6 millions d’euros, contre 1,5 million d’euros en 2010. (Photo : Olivier Marquet, directeur de la Banque Triodos en Belgique.)
Recticel a réalisé un chiffre d’affaire de 1,378 milliard d’euros en 2011, en hausse de 2,2 % par rapport à l’année 2010. Le bénéfice net du groupe spécialisé en mousses d’isolation et automobile progresse de 20,6 % à 17,4 millions d’euros. L’Ebitda a atteint 88,8 millions d’euros, contre 83,5 millions d’euros (+ 6,3 %). Le conseil d’administration proposera le paiement d’un dividende brut de 0,28 euro par action (0,27 euro en 2010). (Photo : Olivier Chapelle, CEO de Recticel.)
Ackermans & van Haaren a enregistré un bénéfice net de 177,5 millions d’euros pour l’année 2011, en progression de 10 % par rapport à l’année précédente. Les bonnes performances des activités bancaires (Delen Private Bank et Banque J. Van Breda) ont assuré une contribution record au segment de private banking (88,1 millions d’euros au bénéfice net, contre 63,6 millions en 2010). Le conseil d’administration proposera de relever le dividende brut à 1,64 euro par action (1,55 euro en 2010). (Photo : Luc Bertrand, CEO d’AvH.)
Ter Beke engrangé un bénéfice net après impôts de 9 millions d’euros en 2011, contre 10,5 millions d’euros (- 13,9 %) en 2010, et un chiffre d’affaires de 403,7 millions d’euros, contre 402,2 millions d’euros (+ 0,4 %). Le groupe spécialisé dans les produits alimentaires, a souligne que ces résultats sont en phase avec les prévisions mais ont été altérés “par la forte hausse des prix des matières premières, des coûts salariaux et énergétiques, et par un comportement plus prudent du consommateur”. Le groupe s’attend à une amélioration de ses résultats en 2012 mais ne formule pas de prévisions concrètes vu le climat économique actuel. Ter Beke proposera un dividende brut de 2,50 euros par action, soit une stabilité par rapport à 2010. (Photo : Luc De Bruyckere, CEO de Ter Beke.)
Belgacom affiche des revenus totaux de 6,4 milliards d’euros, en baisse de 3 % par rapport à 2010, conformément aux prévisions. Le bénéfice net s’établit à 756 millions d’euros, contre 1,2 milliard un an plus tôt, a annoncé vendredi l’opérateur dans un communiqué avant l’ouverture de la bourse. Le conseil d’administration de Belgacom a approuvé l’octroi d’un dividende normal de 1,68 euro brut par action en plus d’un dividende intérimaire payé en décembre 2011 de 0,50 euro brut. (Photo : Didier Bellens, CEO de Belgacom.)
Elia a réalisé en 2011 un bénéfice net par action, hors éléments uniques, en augmentation de 0,9 %, à 2,28 euros nets par action, sur fond de résultats 2011 “supérieurs aux prévisions”. Selon le gestionnaire du réseau à haute tension, les ventes et prestations consolidées du groupe Elia en 2011 ont été influencées positivement par l’acquisition, clôturée fin mai 2010, de 60 % de 50Hertz Transmission, consolidées pour la première fois pour l’intégralité des 12 mois de l’année. L’Ebitda, l’Ebit et le bénéfice sont en recul respectivement de 34,7 %, 45 % et 69 %, tandis que l’Ebitda récurrent, le Rebit et le bénéfice net récurrent sont en augmentation, respectivement de 9,6 %, 9,3 % et 11,6 %. Elia proposera un dividende brut de 1,47 euro par action, en hausse de 5 %. (Photo : Luc Van Nevel, président d’Elia.)
Dexia Banque Belgique (DBB), qui vient d’être officiellement rebaptisée Belfius, a clôturé l’année 2011 sur une perte nette de 1,367 milliard d’euros, “largement anticipée après les pertes enregistrées au cours des neuf premiers mois”. En 2010, Dexia Banque avait encore engrangé un bénéfice net de 678 millions d’euros. Les résultats de l’exercice écoulé ont été plombés par des pertes importantes sur la dette souveraine grecque (1,305 milliard d’euros), par une dépréciation importante sur l’exposition au Holding Communal et par des pertes liées au programme de réduction du portefeuille de Dexia. Sans ces éléments “extraordinaires”, le résultat net de 2011 se serait élevé à 493 millions d’euros. (Photo : Jos Clijsters, CEO de Belfius (ex-DBB).)
“2011 marque le retour aux niveaux de résultats d’avant la crise de 2008 et notre budget 2012 est plus élevé que jamais”, indique Cockerill Maintenance et Ingénierie (CMI). En 2011, les inscriptions de commandes ont atteint le seuil de 700 millions d’euros, réparties de manière équilibrées entre les quatre secteurs du groupe (CMI Energy, CMI Defence, CMI Industry, CMI Services). La moitié des commandes inscrites en 2011 concernent les pays BIC (Brésil, Inde, Chine) et le Moyen-Orient. Après avoir chuté à 562 millions d’euros en 2010 à la suite de la crise, le chiffre d’affaires est remonté à 711 millions d’euros. Le groupe CMI, qui fêtera en 2012 ses dix ans en tant que groupe privé indépendant, consacrera les prochains mois à définir sa stratégie et ses ambitions pour la prochaine décennie. Le résultat d’exploitation du groupe CMI pour l’année 2011 (non encore entériné à ce jour) devrait avoisiner le double de l’année 2010. CMI “renoue ainsi avec son niveau de résultat d’avant la crise”, indique-t-il – mais il ne s’agit, à nouveau, que d’une estimation. (Photo : Pierre Meyers et Bernard Serin, vice-président et président de CMI.)
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