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Vous allez adorer la prochaine crise financière!

Si vous avez aimé la crise financière de 2008, alors vous allez adorer la prochaine crise. Quand aura-t-elle lieu ? Personne ne le sait, mais l’humeur de certains experts est à nouveau boudeuse.

Pourtant, les marchés financiers volent de record en record. Et c’est bien ce qui inquiète ces experts. La folie boursière actuelle ne repose pas sur des fondamentaux économiques solides. Au Japon, l’indice boursier a doublé alors que la croissance du pays n’arrive pas encore à décoller. En Europe, la croissance s’est améliorée, c’est vrai, mais le problème grec est loin d’être résolu. Un commentateur avisé résume la situation grecque en 4 points : 1. La Grèce est en faillite. 2. Les banques privées grecques sont en faillite. 3. La banque centrale de Grèce est en faillite. 4. A part ça, tout va bien et le ministre des Finances allemand l’a encore répété, il n’est pas question que la Grèce sorte de l’euro!

Les banques centrales semblent aussi avoir la capacité de déverser des tonnes d’argent dans le circuit économique. Le seul résultat tangible : le marché des actions se voit doper. En revanche, la politique des banques centrales n’a pour le moment aucun impact sur l’économie réelle. Pire encore : aujourd’hui, de par sa politique, la banque centrale européenne a provoqué une bizarrerie en zone euro. Une bonne partie des taux d’intérêt sont en effet soit à 0%, soit carrément en territoire négatif. De là, à dire que vous devrez un jour payer pour placer votre argent ou recevoir de l’argent si vous empruntez, il n’y a qu’un pas à franchir.

Merci aux banques centrales d’avoir créé une sorte de Frankenstein de la Finance

D’ailleurs, nous n’en sommes plus très loin, car c’est déjà le cas dans certains pays scandinaves. Il y a quelques jours, une nouvelle étape historique a été franchie. Pour la première fois de l’histoire économique mondiale, la Suisse, a pu emprunter à 10 ans avec un taux négatif. Au Danemark, l’ancien trader parisien Marc Fiorentino a soulevé qu’un particulier a fait la une des journaux, car il a obtenu un crédit à 3 ans à – 0.0172%.

Quant aux banques, elles doivent revoir leur informatique, car leurs logiciels n’étaient pas prévu pour accueillir des taux d’intérêt négatifs. À force de parler de taux bas ou négatifs tous les jours (ou presque) on s’y habitue et on ne se rend pas compte à quel point nous vivons une situation aberrante. Il faut payer pour placer son argent et l’on gagne de l’argent en empruntant. En résumé : bienvenue dans le monde fou des taux d’intérêt négatifs. Merci surtout aux banques centrales d’avoir créé une sorte de Frankenstein de la Finance.

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