Reynders : les banques belges participeront au plan grec

© OLIVIER HOSLET / EPA

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, ne doute pas que les banques belges participeront au second plan d’aide à la Grèce, qui prévoit qu’elles renoncent volontairement à la moitié de leurs créances envers ce pays.

Bien que monsieur Reynders ne doute pas que les banques belges participeront au second plan d’aide, les détails de la participation du secteur privé ne seront toutefois dévoilés qu’après la finalisation d’un paquet global de mesures, a-t-il indiqué à l’agence Belga. “En Belgique, il n’y a pas de difficulté à suivre” le plan européen, a-t-il dit. “Même du côté de Dexia (la banque belge la plus exposée aux obligations grecques), la réaction est de dire que c’est absorbable”, a souligné M. Reynders.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ont prévu lors du sommet des 26 et 27 octobre une décote volontaire, à hauteur de 50%, des institutions financières sur leurs titres grecs. Mais cet objectif doit être accepté individuellement par toutes les banques.

Le directeur général de l’Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara, s’est déclaré récemment “confiant que plus de 90% des banques participeront” au programme. Il s’est montré plus circonspect en ce qui concerne les autres créanciers des secteurs de l’assurance et des hedge funds. “Là, davantage de travail de persuasion reste certainement à faire”, a-t-il dit.

Interrogé à ce sujet lundi soir, M. Reynders a souligné que la participation des banques ne pourrait être finalisée qu’une fois mit en place l’ensemble des éléments du nouveau plan grec. Il s’agit d’éviter que la décote n’implique la faillite immédiate des banques grecques, qui détiennent des grandes quantités de dettes de leur propre pays, a-t-il expliqué.

LeVif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content