Rencontre entre Reynders et Baroin sur le dossier Dexia

© Belga

Les ministres des Finances français et belge, François Baroin et Didier Reynders, ont prévu de se rencontrer lundi soir en vue de parvenir à accord sur une solution pour le groupe bancaire franco-belge Dexia, rapporte vendredi le journal économique français Les Echos.

Un scénario actuellement sur la table vise à créer une nouvelle entité, détenue en majeure partie par la Banque postale et la Caisse des dépôts, qui serait destinée au financement des collectivités locales en France. Une telle initiative permettrait d’assurer la viabilité de Dexia tout en résolvant les problèmes de financement rencontrés par les collectivités publiques locales de l’Hexagone

.

Selon Les Echos, alors que les pouvoirs publics français sont soucieux de trouver une solution rapide au financement des collectivités locales sans toucher à la structure d’ensemble de Dexia, “l’Etat belge ne l’entend pas de cette oreille”. Ainsi, du côté belge, “on plaide pour un traitement plus global du problème Dexia, qui inclurait le portefeuille obligataire de 100 milliards d’euros, hérité du passé, qui alourdit considérablement le bilan de la banque”, écrit le quotidien français, tout en soulignant que la “la France ne veut pas entendre parler de nouvelle injection de fonds publics, craignant pour son triple A”.

Le schéma à l’étude pose également la question du financement des collectivités locales belges, poursuit Les Echos. En effet, un tiers des encours de crédit logés dans DexMA (Dexia Municipal Agency), dont l’adossement à la Caisse des dépôts est évoqué, concernent des communes belges.

De son côté, le ministre belge des Finances Didier Reynders a confirmé, vendredi matin sur les ondes de La Première, la tenue de discussions avec les autorités françaises, notamment sur Dexia. “On n’est pas en train de négocier la scission, on est en train de regarder la situation des banques et de regarder surtout la meilleure façon de les aider à passer le cap”, a-t-il précisé, tout en martelant que la priorité reste de régler le problème des dettes souveraines. “Si on règle cela aujourd’hui, on règle aussi le problème des banques et des épargnants”.

Trends.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content