Rabobank doit à nouveau vérifier que certains clients ne s’adonnent pas au blanchiment

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Rabobank est à nouveau en train d’examiner les dossiers de dizaines de milliers de clients pour déterminer les risques de blanchiment d’argent. La banque néerlandaise a en effet été pointée du doigt par le régulateur local, De Nederlandsche Bank (DNB), en raison d’une justification insuffisante pour 40.000 dossiers placés dans la catégorie de risque de blanchiment la plus faible, indique-t-elle vendredi, confirmant des informations du journal Financieele Dagblad.

Une porte-parole de Rabobank souligne que ce problème avait déjà été mentionné dans les chiffres annuels de la banque pour 2018.

Si un client relève de la classe de risque la plus basse, cela signifie qu’une banque ne doit pas s’en soucier. Dans la catégorie intermédiaire, il doit par contre être contrôlé tous les trois ans. Enfin, dans la catégorie de risque la plus élevée, il doit subir une analyse approfondie chaque année.

Les dossiers posant question devront être examinés d’ici avril 2020. Rabobank a d’ailleurs réquisitionné davantage de personnel pour atteindre cet objectif. Au total, environ 2.200 personnes aux Pays-Bas se consacrent uniquement au suivi des clients et à d’autres formes de supervision. À l’échelle internationale, ils sont encore 600 autres.

La société néerlandaise est notamment présente en Belgique via sa banque en ligne. Elle y compte 260.000 clients particuliers.

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