Pourquoi Delta Lloyd n’arrive pas à vendre ses activités bancaires belges

Les bureaux de Delta Lloyd à Bruxelles. © BELGA/Olivier Matthys

Delta Lloyd a décidé de mettre un terme au processus de vente de ses activités bancaires en Belgique, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Dans un communiqué de presse datant du 2 octobre 2013, le groupe financier néerlandais annonçait son intention de vendre ses activités bancaires en Belgique “pour se concentrer sur son activité assurance-vie et sur le marché des pensions”. Le groupe néerlandais précisait également à l’époque qu’il ferait en sorte que les intérêts de toutes les parties prenantes, y compris les employés, les clients et les actionnaires, soient pris en considération et que la vente n’aurait aucune conséquence pour les clients de la banque. Ceci explique-t-il cela ? Un an plus tard, la branche belge de Delta Lloyd et ses 123 agences bancaires ne sont toujours pas cédées et Delta Lloyd vient d’annoncer ce jeudi dans un communiqué qu’elle avait décidé de mettre un terme au processus de vente de ses activités bancaires en Belgique.

Pas attractive

Des discussions exclusives étaient en effet en cours avec un candidat dont l’identité est restée un mystère. Selon le groupe, les négociations exclusives menées avec cet acquéreur potentiel n’ont pas permis d’aboutir à un accord acceptable en termes de prix et de conditions. En conséquence, Delta Lloyd Bank Belgium reste au sein de Delta Lloyd NV, a ajouté la société néerlandaise. “C’est une entité saine et bénéficiaire qui est parfaitement capable d’opérer de manière indépendante au sein du groupe. Nous sommes confiants quant à l’avenir de la banque et notre décision assure la continuité des activités tout en apportant de la clarté à nos clients et employés”, a commenté Niek Hoek, président exécutif de Delta Lloyd NV, cité dans le communiqué.

Les syndicats s’inquiètent. Le problème de Delta Lloyd ? D’abord un nom qui fait davantage penser à un célèbre assureur anglais, un positionnement trop généraliste et quelques soucis financiers. Ensuite, même en cas de revente, l’acquéreur devra probablement continuer à distribuer des produits d’assurance autres que les siens… puisque signés Delta Lloyd Life.

  • Lisez le dossier complet “Ces banques belges qui sont à vendre mais dont personne ne veut” dans le magazine Trends-Tendances de ce jeudi 9 octobre

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content