Le plan de la dernière chance pour Deutsche Bank

© BELGAIMAGE

Enième dégraissage massif pour la première banque allemande.

Deutsche Bank a en effet annoncé le week-end dernier la suppression de 18.000 emplois, soit un cinquième de ses employés, ce qui devrait lui permettre de réaliser 6 milliards d’euros d’économie d’ici à 2022 (soit une réduction d’un quart de sa base de coûts actuelle). Les coupes vont surtout s’effectuer dans ses activités de marché et de banque d’investissement, maillon faible du groupe de Francfort, afin de se concentrer sur les métiers de base ( retail, entreprises européennes).

Pour tenter de redresser la tête après une décennie de difficultés, et plus récemment son mariage avorté avec son concurrent Commerzbank, l’établissement dirigé par Christian Sewing (qui ne pèse plus que 14 milliards en Bourse) va aussi créer une structure de défaisance ( bad bank à la Dexia) où seront logés plus de 70 milliards d’actifs risqués.

Bien sûr, l’avenir dira si ce plan de la dernière chance réussira et s’il aura des répercussions sur les activités du groupe dans notre pays. Ce à quoi on ne s’attend visiblement pas du côté de l’avenue Marnix, quartier général de la banque en Belgique, dans la mesure où ” le conseil en investissement pour les particuliers reste au coeur de la stratégie du groupe “, indique Jean-Michel Segers, porte-parole de Deutsche Bank Belgium. ” En Belgique, nous sommes justement focalisés sur cette activité de conseil en investissement pour les clients particuliers : le plan de restructuration annoncé n’aura pas d’impact sur les activités de Deutsche Bank en Belgique, lesquelles sont par ailleurs en croissance “, affirme le responsable communication de la succursale belge, qui emploie chez nous 650 personnes pour 32 agences.

18.000 emplois

vont passer à la trappe au sein du géant bancaire allemand.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content