La monnaie locale bruxelloise est également disponible en version électronique

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La Zinne, la monnaie locale de la Région bruxelloise, est désormais également disponible en version électronique, annoncent jeudi ses concepteurs dans un communiqué.

“La monnaie est en effet utilisable via une application smartphone ou une interface web, la rendant plus accessible et plus pratique, sans que ses valeurs éthiques ne s’en trouvent changées. Le passage à l’électronique devrait augmenter la circulation de la monnaie, tant auprès des citoyens que des professionnels”, explique le collectif de bénévoles de la Zinne.

Mise en circulation sous format papier en mars 2019, la Zinne (papier) peut aujourd’hui être dépensée auprès de 220 prestataires professionnels de divers secteurs, répartis sur les 19 communes bruxelloises. Les piscines bruxelloises ont été les premières structures publiques à rejoindre le réseau.

La Zinne électronique est aujourd’hui utilisable chez 25 des prestataires du réseau, ce nombre étant voué à augmenter rapidement à mesure que les prestataires actuels et nouveaux adoptent le système. La Zinne papier, à laquelle tient le collectif, restera disponible, assurent les responsables.

L’option électronique facilite l’usage de la monnaie, tant pour les citoyens que pour les professionnels. Le compte du particulier est ainsi rechargé par simple virement bancaire, plus besoin de se rendre dans un comptoir de change. Pour les professionnels, la version électronique leur permet “de payer beaucoup plus simplement leurs fournisseurs en monnaie locale, ce qui ouvre la voie vers l’établissement d’un nombre croissant de boucles économiques au sein du territoire régional”.

Le collectif précise encore que l’usage de la Zinne électronique n’entraîne aucun frais de transaction. La devise est incluse dans l’adhésion à l’ASBL, dont le montant est libre.

Ce projet de monnaie locale vise à favoriser “la relocalisation de l’économie, en encourageant les circuits courts et soutenables, et en suscitant de la réflexion sur l’économie et notre consommation”.

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