La guerre des crédits auto a commencé

Lundi dernier, on pensait encore que Beobank était la banque avec le taux de crédit auto (TAEG) (1) le plus bas du marché, avec un taux de 1,89% pour tout crédit automobile de maximum 48 mois. Peu de temps après, nous avons appris que du 16 janvier jusqu’au 2 février 2015, la Banque CPH proposera un crédit auto au taux de 1,59% ! Quand on pense qu’en 2009, les taux des crédits automobile tournaient autour des 7%, on voit que le chemin accompli est énorme!

Bien entendu, les plus avisés diront qu’il y a des taux encore plus bas. En effet, certains concessionnaires proposent parfois des taux de 0%… Mais attention, ces taux doivent être pris avec des pincettes comme le précisent nos confrères du journal L’Echo. Pourquoi ? Parce que si vous optez pour ce type de financement, vous n’aurez peut-être pas droit à une réduction sur le prix d’achat du véhicule ou à des accessoires gratuits. Il ne faut donc pas se tromper et bien calculer si ce taux de 0% est un véritable avantage ou un leurre !

L’association des consommateurs Test-Achats ne dit d’ailleurs pas autre chose. Petit conseil au passage de nos confrères de L’Echo : si vous signez le bon de commande d’une voiture, protégez-vous en inscrivant toujours dessus la mention “sous réserve d’acceptation d’un crédit”.

Autre remarque importante : si les taux auto sont très attractifs aujourd’hui, il faut garder à l’esprit que ces taux s’appliquent souvent aux voitures d’occasion, mais à celles qui ont moins de 2 ans. Au-delà, les taux sont hélas plus élevés. Pour une voiture de plus de cinq ans, la meilleure proposition en ce moment est de 4,80% chez Hello Bank. On peut le regretter ou au contraire s’en réjouir en se disant qu’il est normal de pénaliser les voitures plus anciennes et donc plus polluantes par définition.

(1) TAEG : Taux annuel effectif global. Pour permettre de comparer les crédits à la consommation proposés par différents organismes, le législateur a mis au point le taux annuel effectif global (TAEG). Le TAEG inclut non seulement le taux d’intérêt réel, mais aussi tous les autres frais facturés, comme les frais de dossier et de publicité.