KBC répercute les coûts de la lutte contre le blanchiment d’argent sur ses clients

Les clients de KBC actifs dans le traitement des déchets, les jeux d’argent, les night shops et d’autres secteurs où les risques de blanchiment d’argent sont jugés plus élevés, payent plus cher leurs services bancaires depuis le début du mois, écrit De Tijd mercredi.

Les entreprises unipersonnelles et les personnes morales que KBC considère “à risque” seront informées des nouveaux taux par écrit, confirme la banque, qui répercute ainsi les coûts de la lutte contre le blanchiment d’argent.

Le niveau de ces frais majorés dépend du client, selon KBC. Les coûts supplémentaires seront facturés annuellement et sont proportionnels au profil de risque de l’entreprise et aux coûts que la banque supporte pour se conformer à la législation anti-blanchiment. KBC ne répercute donc pas la hausse des frais sur l’ensemble de ses clients.

Et ses clients “à risque” ne sont même pas tous visés. Seule une “infime partie” devra payer davantage, selon le bancassureur.

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