ING: “la lutte anti-blanchiment prend du temps”

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ING a encore besoin de deux ans environ pour mettre en oeuvre sa nouvelle politique de lutte contre le blanchiment d’argent. La banque néerlandaise a convenu de ce délai avec la Nederlandsche Bank (DNB, Banque des Pays-Bas), a déclaré lundi le directeur de la gestion du risque, Steven van Rijswijk, en marge de la journée des investisseurs.

ING doit avoir traité tous les fichiers suspects avant la fin de 2020 et avoir apporté les modifications nécessaires à ses activités. “La banque elle-même s’efforce de mettre les dossiers des clients en ordre d’ici la fin de l’année. Mais les changements structurels dans les opérations commerciales prennent du temps”, a expliqué le directeur de la gestion du risque.

La plus grosse banque néerlandaise souhaite notamment renforcer le contrôle en recrutant du personnel, alors qu’elle affecte déjà 2.500 employés à la politique de lutte contre le blanchiment d’argent.

En outre, ING est en train de mettre en place deux comités pour ses filiales. Le premier comité jouera un rôle de coordination et fournira un aperçu de toutes les activités de lutte contre le blanchiment d’argent. Le deuxième se consacrera à la clientèle, au recrutement de nouveaux clients et à l’exclusion des personnes suspectes.

ING a conclu un accord avec le tribunal néerlandais en septembre dernier: la banque a versé 775 millions d’euros au total, car elle n’avait pas suffisamment agi pour empêcher des opérations de blanchiment d’argent. Cet épisode a beaucoup ébranlé l’institution financière.

ING a également été montrée du doigt pour ses lacunes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent en Italie.

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