ING Belgique s’attend à ce que la reprise se matérialise à partir du 2e trimestre 2021
La reprise économique devrait se matérialiser au cours du deuxième trimestre 2021, la pandémie de coronavirus et les mesures de confinement pour y faire face pesant encore sur l’économie en début d’année prochaine et, surtout, au cours de ce dernier trimestre de 2020, estime ING dans ses dernières perspectives financières et économiques publiées mardi.
Avec la seconde vague du virus et les mesures de confinement mises en place, “une récession en double creux n’est plus une inquiétude mais déjà une réalité car la pandémie n’est pas encore sous contrôle”, constate le chef économiste d’ING Belgique, Peter Vanden Houte. Ce recul du produit intérieur brut, inévitable, s’annonce toutefois beaucoup moins prononcé que lors du premier confinement, au deuxième trimestre 2020.
La pandémie va donc encore peser sur les économies au quatrième trimestre ainsi qu’au premier trimestre 2021, pour lequel la banque anticipe une croissance “positive mais assez faible”, mais l’arrivée de vaccins ouvre la voie à “une reprise synchronisée au niveau mondial à partir du deuxième trimestre 2021”, prévoit ING, dont les prévisions de croissance pour la Belgique sont de -7,2% cette année et de +3,2% l’an prochain. Pour la zone euro, ING Belgique anticipe un recul du PIB de 7,3% en 2020, avant un rebond de 3,5% en 2021.
Les effets négatifs de la crise sur les faillites d’entreprises et le chômage ne sont pas encore visibles, grâce aux mesures de soutien, mais ils risquent de se faire sentir à l’avenir au fur et à mesure que les mesures publiques de soutien s’éteindront.
Mais la politique monétaire accommodante, les plans de relance et le surplus d’épargne accumulée, notamment par les Belges et que la Banque nationale de Belgique chiffre à 22 milliards d’euros en 2020, devraient alimenter la reprise économique post-Covid-19, pense ING Belgique.