Febelfin est “préoccupée” par la brièveté des délais d’implémentation de l’arrêté royal relatif à la transparence des frais liés au compte de paiement, indique la fédération du secteur financier mardi. Le secteur ne dispose que de quelques mois pour utiliser le nouveau modèle et adapter toutes les informations, s’inquiète la fédération.
Publié la semaine dernière, l’arrêté royal met en oeuvre la directive européenne PAD (Payment Account Directive) sur les paiements. Celle-ci facilite le passage d’une banque à une autre, veille à ce que chacun puisse disposer d’un service bancaire de base et rend les frais liés au compte de paiement plus transparents.
La publication de l’arrêté royal apporte des éclaircissements au secteur financier sur les adaptations nécessaires mais Febelfin s’inquiète du “court” délai d’implémentation. “Le texte final s’est fait attendre trop longtemps”, ajoute la fédération du secteur financier. “D’ici le 1er juillet 2019, le secteur devrait en effet utiliser le nouveau modèle du document d’information (l’ancien tarif) et adapter toutes les informations commerciales, contractuelles et de marketing en conséquence. Cela ne laisse que quelques mois pour effectuer cette migration complexe conformément aux exigences européennes détaillées.”
Les banques craignent de ne pas disposer de suffisamment de temps pour procéder aux adaptations.
Un report de l’échéance au 1er janvier 2020 avait été demandé afin de disposer d’une période de transition suffisamment longue et de conserver les tarifs actuels en 2019. Febelfin déplore que ce délai n’ait pas été accordé.
