“Epargnez le plus tôt possible !” : le conseil du Belge à ses enfants

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Plus d’un investisseur belge sur trois déclare que le principal conseil financier qu’il aimerait délivrer à ses enfants est d’épargner le plus tôt possible. Nos compatriotes se révèlent par ailleurs intolérants à l’endettement… mais guère prêteurs à leur propre famille.

Schroders a demandé à des investisseurs belges, après une année économique difficile, quels principaux conseils financiers ils aimeraient adresser à leurs enfants. Le conseil le plus répandu est la constitution d’une épargne (36 %). “Il est possible que les regrets personnels des investisseurs aient influencé l’importance qu’ils accordent à l’épargne”, analyse la société mondiale de gestion d’actifs dans un communiqué.

Quelque 16 % des investisseurs belges déclarent que l’un de leurs principaux regrets, sur le plan financier, est de ne pas avoir investi plus tôt dans leur vie.

Les investisseurs belges sont par ailleurs 29 % à souhaiter transmettre à leurs enfants le conseil selon lequel il n’est jamais trop tôt pour commencer à cotiser pour leur retraite. En effet, 25 % d’entre eux estiment, après une année d’incertitude économique dont ils ont évalué les conséquences, que leur futur niveau de vie sera désormais inférieur à celui de leurs parents.

Le Belge, intolérant à l’endettement… mais guère prêteur à sa propre famille

Outre une forte et évidente culture de l’épargne, l’étude de Schroders révèle un niveau élevé d’intolérance à l’endettement. Trois investisseurs belges sur dix conseilleraient ainsi à leurs enfants de ne pas emprunter trop d’argent, et 27 % d’entre eux insisteraient sur l’importance de posséder un solde bancaire positif et de ne pas compter sur les découverts.

Les investisseurs belges sont, en Europe, les plus favorables à deux autres conseils : lorsqu’il s’agit de demander de l’aide, les investisseurs belges sont les plus nombreux à conseiller à leurs enfants de toujours demander un conseil professionnel pour leurs projets financiers (18 %). D’autre part, les investisseurs belges sont les plus susceptibles, en Europe, de conseiller à leurs enfants de ne jamais prêter de l’argent à des membres de leur famille ou à des amis (20 %).

“Il est encourageant de voir que les familles belges continuent de souligner l’importance de l’épargne”

“Alors que la crise économique qui sévit en Europe entraîne des conséquences immédiates sur les investisseurs adultes, ce sont leurs enfants qui en subiront les répercussions à long terme, soit pour le financement de leurs études, soit pour la prise en charge de leur retraite”, commente Michel Vermeulen, responsable de Schroders Benelux.

Malgré l’environnement de marché très difficile, “il est encourageant de voir que les familles belges continuent de souligner l’importance de l’épargne et d’une organisation précoce de la retraite. Notre enquête montre que, pendant les périodes de fluctuations, les investisseurs ont tendance à s’adresser à des conseillers professionnels pour qu’ils les aident à surmonter les difficultés rencontrées dans la réalisation de leurs projets.”

Les résultats de l’enquête de Schroders proviennent de son dernier baromètre European Wealth Index, qui étudie les perspectives financières et les comportements en matière d’investissement d’un échantillon représentatif de 1.418 consommateurs aisés disséminés dans 10 pays européens.

Trends.be

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