Citigroup se désengage de onze pays

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La banque américaine Citigroup va se désengager dans onze pays à travers le monde, dont le Japon, dans le cadre d’une vaste restructuration visant à se concentrer sur les créneaux lucratifs.

Cette décision concomitante avec l’annonce d’un bénéfice net de 3,43 milliards de dollars au troisième trimestre concerne essentiellement les activités de banque de détail, qui sont tournées vers les particuliers. Leurs marges sont moins intéressantes que les activités de financement des entreprises ou les activités de marché par exemple.

Quatre continents sont affectés: l’Europe (République tchèque et Hongrie) où Citigroup a déjà cédé ses activités dans des régions du sud, l’Afrique (l’Egypte) et l’île de Guam. En Asie, c’est le Japon et la Corée du sud. Dans ce dernier pays, Citigroup va garder quelques agences qui continueront à fournir des services aux particuliers comme des cartes bancaires.

Mais le continent le plus touché est l’Amérique, notamment l’Amérique latine et centrale: Costa Rica, Guatemala, Nicaragua, Salvador, Pérou et Panama. Citigroup n’a en revanche rien dit sur la Russie frappée par de nouvelles sanctions économiques occidentales. Elle n’a pas non plus dévoilé ses intentions sur le Mexique, où elle a découvert des cas de fraude au sein de sa filiale locale Banamex.

Citigroup est en discussions avec de potentiels repreneurs dans la plupart des pays concernés, indique la banque, sans dévoiler pour autant leur identité. Au Japon, Citigroup souhaite vendre aux enchères ses activités de banque de proximité, présentes dans l’Archipel depuis plusieurs décennies. Le désengagement devrait être effectif d’ici fin 2015, fait valoir la banque.

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