Bourse: le Bel 20 gagne 10% lors d’une année boursière 2017 riche en records

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Après une année 2016 dans le rouge, le Bel 20 a renoué avec la croissance en 2017, affichant une progression annuelle de plus de 10% mais échouant de peu sous la barre des 4.000 points, alors que plusieurs indices boursiers en Europe et surtout aux Etats-Unis ont collectionné les records cette année. L’indice vedette de la Bourse de Bruxelles a terminé vendredi l’année à 3.977,88 points, en baisse de 0,34% par rapport à jeudi et en hausse de 10,3% par rapport à la fin 2016 (3.606,36 points).

En 2016, le Bel 20 avait reculé de 2,54%, mettant un terme à quatre années de fortes progressions (+12,63% en 2015, +12,36% en 2014, +18,09% en 2013 et +18,83% en 2012). En 2011, l’indice avait par contre reculé de près de 20% (-19,2%).

“Globalement, les Bourses ont bénéficié d’une croissance de l’économie mondiale au plus haut niveau depuis la grande récession de 2008-2009, d’une croissance mondiale bien synchronisée et d’une croissance des bénéfices des entreprises de plus de 10% en Europe et aux Etats-Unis. Sans parler des politiques monétaires qui restent largement accommodantes. Avec tout cela, cela aurait été dommage d’avoir une Bourse à -10%”, commente Serge Ivlef, stratégiste actions chez ING Belgique.

Après avoir atteint son plancher de l’année le 31 janvier (3.542,27 points), le Bel a connu un joli printemps qui lui a permis d’atteindre un premier pic, en mai, à 4.041,03 points. Pour la première fois depuis janvier 2008, l’indice Bel 20 franchissait ainsi la barre symbolique des 4.000 points.

L’indice bruxellois s’est ensuite quelque peu replié jusqu’à la fin juin avant de reprendre de l’élan et d’atteindre son sommet de 2017, le 6 novembre, à 4.118,51 points. Cela restait toutefois loin de son record absolu, établi à 4.757 points le 23 mai 2007, quelques mois avant le déclenchement de la crise financière.

Ailleurs en Europe, le Cac 40 français et le Dax allemand affichent tous deux des performances avoisinant 10% en 2017, la Bourse allemande ayant même atteint un record absolu début novembre.

A Londres, le FTSE 100 a fini l’année sur un record mais se contente d’une progression annuelle de 7,6%, alors que l’économie britannique commence à souffrir des conséquences d’un brexit toujours en négociations.

Outre-Atlantique, le projet de réforme fiscale, entre-temps adopté par le Congrès américain en décembre, a également porté les marchés qui ont carburé tout au long de l’année 2017. Le Dow Jones s’offre un gain annuel de plus de 25%, le S&P 500 de 20% alors que le Nasdaq (valeurs technologiques) bondit de près de 30%.

Au niveau sectoriel, les valeurs technologiques ont tiré leur épingle du jeu en 2017, au contraire de l’énergie, des télécoms et, en Europe, du secteur de la santé, relève encore Serge Ivlef.

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