BNP Paribas absorbe le choc Covid-19 et dégage plus de 2 milliards de bénéfice

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BNP Paribas a traversé sans dommage le deuxième trimestre, marqué par le confinement, avec un bénéfice net certes en recul mais à plus de 2 milliards d’euros, le rythme de ses activités de marché s’étant intensifié avec la crise.

Ce résultat surpasse largement les attentes des analystes et ce malgré la flambée de son coût du risque, c’est-à-dire du montant des provisions passées par la banque pour faire face aux défauts de paiements de ses clients. Ce phénomène est l’une des conséquences de la crise sanitaire sur l’ensemble du secteur bancaire.

En l’espace d’un an, ce coût du risque a plus que doublé, atteignant 1,4 milliard d’euros à fin juin. Entre avril et juin, le groupe précise avoir revu à la hausse ses provisions à hauteur de 329 millions d’euros au titre de “pertes attendues”, signifiant que d’ores et déjà 1,1 milliard d’euros ont été perdus en faillites et défauts de paiement.

En termes de solvabilité, le groupe affiche un ratio de fonds propres “durs” (CET1, des capitaux destinés à parer à d’éventuels chocs) en hausse à 12,4% du fait notamment des allègements réglementaires.

En dépit de cela, il a réussi à gonfler de 4% son produit net bancaire (PNB) – équivalent du chiffre d’affaires – à 11,7 milliards d’euros.

Pour ses activités de banques de détail en Belgique, la maison-mère de BNP Paribas Fortis précise que le produit net bancaire est en baisse de 4,9% par rapport au deuxième trimestre 2019, à 835 millions d’euros. Le coût du risque s’élève à 134 millions, contre 31 millions à la même période l’an dernier. Le résultat avant impôt est en baisse de 31%, mais se situe à 239 millions d’euros.

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